Organisation : Le Quartz, Scène nationale de Brest
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Brno, Budapest, Bucarest, Prague : le chef Grant Llewellyn et le violoncelliste Bruno Philippe - en résidence à l’Orchestre National de Bretagne - nous ont concocté un passionnant voyage au cœur de l’Europe centrale.
Cette saison, l’ONB a pour fil rouge la mise en lumière de femmes compositrices injustement passées aux oubliettes de l’histoire.
La prolixe Agnès Turell, compositrice anglo-hongroise contemporaine de Dvorak, l’une des rares femmes à avoir composé des œuvres symphoniques avant 1900, inaugure ce cycle avec panache.
Bruno Philippe, Révélation Instrumentale aux Victoires de la Musique Classique, lauréat de prestigieuses distinctions aux concours Tchaïkovski, à Munich et Berlin, au concours Reine Elisabeth, s’attèle quant à lui au concerto de Dvorak.
Ecrite juste après la Symphonie du Nouveau Monde, la dernière œuvre américaine du compositeur occupe une place centrale dans le répertoire des violoncellistes. Comment oublier son puissant éclat orchestral final ?
Autre œuvre emblématique, les joyeuses Suites de danses pour orchestre de Bartok, traversées de parfums roumains, hongrois, arabes et klezmer, un succès jamais démenti depuis sa création.
Magnifique témoignage de ce folklore imaginaire qu’incarnait Dvorak, par ailleurs signataire de véritables sommes d’ethnomusicologie grâce à ses collectages.
Programme
Agnes Tyrell (1846-1883) Ouverture en do mineur de l’Oratorio die Könige in Israël
Bela Bartok (1841-1945) Suites de danses pour orchestre Sz.77 BB 86a
Antonin Dvorak (1841-1904) Concerto pour violoncelle et orchestre N°2 en si mineur op.104 (B.191)
Orchestre National de Bretagne : Direction musicale Grant Llewellyn
Violoncelle Bruno Philippe
